Question by Emelyne: seconde guerre mondiale ( colabos et résistants )?
en fait je voulais savoir ce qu on appele "résistants" est ce que ceux qui ont caché des juifs on peut dire qu ils étaient résistants ou est ce que les résistants c est ce qui sont allés se battre
et les "collabos" est ce que c est ceux qui n ont rien fait pour arreter ce qui se passer ou est ce que c est ceux qui ont dénoncé des juifs
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Answer by Phoenix
La Résistance désigne un "mouvement qui s'oppose à l'occupation d'un pays par des forces étrangères à partir de la Seconde Guerre mondiale"[1]. Toute utilisation du terme Résistance à une époque antérieure est donc à déconseiller.
Ce terme sert essentiellement à désigner les différents mouvements ayant lutté contre l'occupant nazi, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les divers pays européens sous domination allemande.
Il y a en fait deux composantes possibles dans l'activité de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale :
une réaction nationale contre l'occupation étrangère et de lutte militaire pour l'indépendance nationale,
une lutte politique et morale contre le nazisme et plus généralement le fascisme, contre la dictature qui comprend aussi la Résistance allemande, la résistance espagnole à Franco qui participa aussi à la résistance à Vichy et à l'Allemagne nazie en France, la résistance italienne à Mussolini et la résistance portugaise à l'Estado Novo qui participa également à la résistance française.
Au cours de la période 1940-1945, les nazis allemands se sont trouvés en position de dominer un certain nombre de pays européens. La collaboration désigne le fait d'avoir aidé sciemment l'Allemagne dans ses tâches de domination. Cela a pu se faire par le biais de gouvernements en place, comme en Norvège ou en France, d'administrations obéissant aux autorités d'occupation nazies, de partis politiques et de journaux favorables aux nazis, ou encore d'initiatives privées (dans l'entreprise, le monde de l'art et du spectacle, etc.).
Le collaborationnisme va au-delà de l'acte de la collaboration. Ce terme désigne le soutien de principe, l'apologie et la promotion de la collaboration sur tous les plans, y compris l'alliance militaire. Ils sont doublés d'une adhésion idéologique aux formes locales ou allemande de national-socialisme.
;-)
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collabo est le nom générique pour tous ceux qui ont aidé les allemands durant la 2eme GM. que ce soit par intérêt économique, ou idéologique, voir les femmes qui sont tombée amoureuses d'un soldat allemand.
ReplyDeleteles résistants ont aussi bien combatut qu'organiser des réseaux d'espionnage, ou de passage d' évadés militaire, politique, ou juifs.
Cacher des juifs, c'était déjà un acte de courage énorme. Si tu te fais attraper tu risque gros. Donc je pense qu'on peut dire que ces gens étaient des résistants, même si ils ne se sont pas battus concretement.
ReplyDeleteLes kollabos sont ceux qui ont dénoncé des juifs et aidé les nazis dans leurs atrocités. Mais ceux qui n'ont rien fait ne sont pas des kollabos. Tout le monde n'est pas courageux au point de risquer la peine de mort en s'engageant dans la résistance. On ne peut pas vraiment leur en vouloir je pense.
La situation n'était pas aussi tranchée. Si tu regardes la période de la France de Vichy, la proportion de personnes qui se sont impliquées dans la lutte contre l'autre (que ce soient des résistants ou des collaborateurs) a été très minime. On peut dire que sur les 40 millions de Français en 1940, presque 90 à 95% ont essayé de vivre (ou survivre), de protéger leurs familles. Pour cela, ils ne participaient presque jamais à la Résistance, ou à la répression organisée par Vichy et les Nazis.
ReplyDeleteOn dit souvent que seulement 2 à 3% des Français ont pris part à la résistance active, avec destructions de routes, de ponts, actions de renseignements. A ces activités presque de combat, on peut rajouter le rôle de la presse clandestine, la diffusion de tracts, la création de faux-papiers, l'aide aux réfractaires au STO, la mise en place de filières pour aider les Juifs, ou les prisonniers de guerre alliés.
Mais ces résistants "actifs", considérés comme des terroristes par les Nazis ou l'Etat de Vichy, ont bénéficé de l'aide complice d'une part de la population française, sans laquelle ils n'auraient pu être aussi efficaces. Lors de la révolte du massif du Vercors, la population locale aide au ramassages des armes parachutées, à loger des maquisards, à les nourrir... On peut très difficilement quantifier le nombre de personnes qui ont aidés, de façon momentanée et spontanée, les Résistants.
De l'autre côté, on observe aussi une différence entre les "collabos" d'Etat (affiliés au régime de Vichy), les "collabos" politiques, et la collaboration économique. En tout, environ 2% de la population française de l'époque.
La collaboration d'état, avec la discrimination anti-sémite, ainsi que l'aide apportée par la Milice à la lutte contre les "terroristes" (les Résistants Français étaient décris par Vichy et les Nazis comme étant des terroristes), fut très organisée. Là encore, peu de Français se sont engagés pour de tels mouvements (entre 80 000 et 100 000, dont environ 50 000 pour les deux principaux, le Parti Populaire Français, et le Rassemblement National Populaire). Il faut à cela ajouter la collaboration passive, avec les délations envoyées à la Gestapo ou à la Milice (plus de 5 millions de lettres seront envoyées), ou des petits "indic", comme dans le film "Monsieur Batignolles".
Il convient aussi d'ajouter qu'en 1940, les soldats allemands se sont montrés beaucoup moins barbares que se qu'on racontait (lors de l'exode on pensait que les allemands brûlaient les pieds des hommes, crevaient les yeux des enfants et violentaient les femmes), et que la majorité des français n'avaient qu'une vue très partielle de la situation : censure sur les actes de barbarie et mise en avant d'autres actes (Mers El Kébir).
ReplyDelete(sources. Chastenet, histoire de la République)
Dans ces circonstances, chacun a pris sa décision, et certaines ont pu paraitre lâches ou anti patriotiques à la fin de la guerre.
--- Une fois encore, je suis sidéré du sectarisme (voire de la stupidité, je pèse mes mots) dont certains font preuve ici. coment peut-on noter cette réponse "mauvaise", alors que j'y fais preuve d'objectivité (je cite Chastenet qui est un historien au dessus de tout soupçon), et j'ajoute une pensée personnelle neutre.
Il est certain que l'anonymat de la notation incite les pleutres à se défouler ...
La Résistance englobe toutes les actions visant à chasser les Allemands de France, puis le collaborateur et dictateur Pétain
ReplyDeleteRésistance intérieure, tracts d'information, sabotages, attentats, espionnage, aide à toute personne recherchée (Juifs compris) aviateurs alliés abattus au dessus du territoire et reconduits à la frontière espagnole, espionnage au profit de "Londres", maquis...Tous ceux là risquaient la torture la mort ou la déportation
Et d'autre part la France Libre qui combattait sous uniforme dans les rangs britanniques (marins, aviateurs, fantassins ) et même la fameuse escadrille Normandie- Niemen, qui combattait sur le front Est, les Allemands. Plus tard reconstitution d'une véritable armée de Français libres. Il s'agit de militaires en uniformes qui risquaient leur vie, mais pas les camps de la mort
Les collabos sont ceux qui se sont mis au service de l'occupant, sans la police et la gendarmerie françaises, jamais les Allemands ne seraient parvenue à tuer ou arrêter autant de résistants, Juifs.... Il y a eu la Légion des Volontaires Français qui a combattu à l'Est dans les rangs allemands et la sinistre Milice qui faisait la chasse aux Résistants , aux Juifs... et a commis les pires atrocités